Stratégie mobile Oracle JD Edwards

En début d’année, l’équipe JD Edwards a annoncé que la nouvelle stratégie mobile allait être axée sur la mise en place de solutions low-code connectées à travers Orchestrator. Il s’agit logiquement de l’étape suivante pour placer JD Edwards Orchestrator comme instrument stratégique pour transformer JD Edwards en plateforme numérique.

Orchestrator a été mis en place au départ pour utiliser IoT avec JD Edwards, mais au fil du temps, ce système est devenu une solution d’intégration générique complète. Pour avoir un aperçu, cliquer ici.

Il est vrai qu’Orchestrator n’est pas le Saint-Graal absolu, mais il a beaucoup progressé depuis sa création en 2016. Comme le dit si bien le célèbre joueur de foot néerlandais Johan Cruijff : « chaque inconvénient a son avantage », ce qui peut également être appliqué à Orchestrator. L’avantage est qu’il émule les sessions utilisateurs, et c’est également son inconvénient quand il s’agit d’évolutivité et de vitesse par rapport aux solutions API qui appellent directement les API à partir du noyau comme Rinami Cantara.

À présent, Orchestrator fait office de lien au sein de JD Edwards pour toutes les technologies modernes telles que les applications mobiles, l’intégration en nuage (PaaS, SaaS), RPA, IoT, les applications low-code/No Code, les assistants numériques, etc.

Stratégie low-code

Avec Orchestrator comme vecteur, il est désormais facile de relier les différentes plateformes à JD Edwards résultant de la mise en place de la stratégie low-code.

La mise en œuvre de la stratégie low-code pour élargir JD Edwards a constitué l’étape logique qui a permis de cesser le support nécessaire pour les plus de 80 applications mobiles dans Google et Apple Stores. L’adoption des applications était réduite et les couts de maintenance des mises à jour étaient élevés. En outre, l’architecture des applications mobiles était dépassée et allait devoir être remplacée à court terme. Consulter les détails du retrait ici

Passer à l’étape suivante du développement et à des plateformes low-code est une décision logique. Au lieu de développer des applications, l’équipe de JD Edwards fournit désormais des modèles et des instructions pour autonomiser les clients, tout à fait dans l’esprit de l’approche Citizen Development et Maker.

Oracle fournit des exemples basés sur le service Visual Builder d’Oracle Cloud, la plateforme low-code d’Oracle.

Communauté de partenaires

Pour d’autres solutions, l’équipe Oracle JD Edwards s’appuie sur les différents partenaires. C’est quelque chose que nous avons déjà vu au cours des dernières années lorsque plusieurs partenaires mettent au point des solutions propriétaires pour des applications mobiles. La plupart de ces plateformes sont de très bonnes initiatives, mais ce sont également des solutions verrouillées entre les partenaires étant donné que ce sont de propres plateformes propriétaires et non des plateformes accessibles au public.

Chez Quistor, nous étions déjà de fervents défenseurs du low-code en 2016, époque où nous avons commencé à utiliser le low-code avec Mendix. À ce moment-là, il s’agissait plus de faire connaitre la philosophie du low-code et de sensibiliser les parties prenantes, et seuls quelques clients avaient déjà compris le potentiel du low-code à cette époque (les précurseurs). Actuellement, le low-code est de mieux en mieux compris et les clients perçoivent la nécessité de changement étant donné que les ressources informatiques provoquent de plus en plus de craintes.

Valeur ajoutée de Mobile

Avec Mobile et JD Edwards, nous savons que nous disposons de plusieurs options et qu’il y aura donc toujours une solution adaptée à notre stratégie JD Edwards et à notre feuille de route. Globalement, les applications mobiles sont considérées comme faisant partie des processus standards et sont un moyen idéal pour transmettre des données au point du processus. En association avec plusieurs autres processus automatisés, le processus d’approbation ou de gestion d’exceptions sont des moments de plus en plus déterminants. C’est là que le mobile peut apporter de la valeur ajoutée. De plus, la récente épidémie de Covid-19 entraine une demande de réduction des contacts pour l’échange des données. Nous voulons nous débarrasser des gestions et des échanges de formulaires au format papier. Ce sont tous de bons candidats pour les applications mobiles.

Chez Quistor, nous constatons actuellement deux tendances de développement d’applications mobiles. L’un basé sur le développement natif et l’autre sur le développement low-code.

Pour le développement natif, nous continuons à mettre au point des logiciels utilisant le codage traditionnel, que ce soit pour Android, React, Swift, Xamarin ou d’autres outils, des compétences traditionnelles de développement sont nécessaires. Heureusement, de plus en plus de projets reposent sur Agile et il n’est donc plus nécessaire d’utiliser les méthodes traditionnelles de développement en cascade, ce qui réduit les risques de mauvaise interprétation des exigences.

Applications mobiles Quistor

Quistor vous propose quelques applications mobiles natives gratuites pour Android. Vous pouvez les télécharger sur la boutique Google Play. Une bonne manière d’explorer la technologie mobile pour de petites applications simples. Nous proposons des applications pour :

• Approbations BC
• Listes de contrôle
• Disponibilité d’articles
• Gestionnaire de serveur
• Surveillance Orchestration

Si vous voulez utiliser des applications natives, mais que vous avez besoin d’applications plus complexes, nous vous proposons la plateforme d’intégration Cantara de Rinami et Mobile SDK. Il s’agit d’une solution complète offrant des applications pour les services sur site, les ateliers et sites de production ou la gestion d’entrepôt. Une solution qui remplace les outils traditionnels dans ce domaine. Rinami utilise des technologies standards, raison pour laquelle le fournisseur n’a plus besoin d’avoir des connaissances spécifiques.

Le marché du low-code a énormément évolué au cours des dernières années. Chez Quistor, nous n’utilisons pas de solutions no-code puisque notre expérience nous a montré qu’avec la complexité de JD Edwards en arrière-plan, certains codages restent toujours nécessaires. Avec le low-code, ce codage est géré comme une partie de la solution et peut être effectué facilement si nécessaire.

Mendix

Quistor travaille avec Mendix depuis 2016. À cette époque, Oracle ne proposait pas plateforme low-code et Mendix était, et l’est encore, l’une des principales plateformes dans ce domaine. Quand il est devenu évident que l’équipe JD Edwards Oracle allait commencer à promouvoir la solution low-code d’Oracle Visual Builder Cloud Services, nous avons également commencé à étudier cette solution.

Oracle VBCS est une bonne solution pour créer des applications et des logiques pour les portails. Elle fait partie de la solution Oracle OCI proposée de deux manières différentes, avec le produit Oracle Integration Cloud ou en tant que produit séparé. Le modèle de licence vous permet de créer votre projet et de le faire évoluer graduellement puisque cette solution est basée sur un processeur (pour le produit séparé) ou sur une licence d’appels d’API (quand intégré à OIC). Bien qu’il s’agisse de low-code, cette solution conserve un caractère technique poussé et le codage permet de faire de nombreuses choses. L’extension de codage est basée sur le standard JavaScript. Oracle rajoute régulièrement de nouvelles fonctionnalités à VBCS pour proposer une plateforme de plus en plus complète. Cette solution est déjà bien intégrée aux autres produits Oracle tels que les applications SaaS, Content and Experience Cloud et Oracle Process Cloud.

Comme indiqué précédemment, nous travaillons avec Mendix depuis quelques années pour créer des sites, des applications mobiles, etc. Si l’on compare Mendix et VBCS, on constate que c’est une plateforme plus complète qui supporte tout le cycle de vie de l’application, de la conception à la demande de retrait. La plateforme intègre les processus Agile et est très axée sur les entreprises. Elle possède un client de développement web (Studio) et un environnement de développement intégré de bureau (Studio Pro). Studio est destiné principalement aux utilisateurs de types développeurs/utilisateurs professionnels et Studio Pro offre une solution complète pour créer vos flux Mendix et pour les élargir avec certains codages si nécessaire. La migration de projets entre les différents environnements de développement fonctionne sans problème.

Mais avec toutes ces possibilités, quel est le meilleur choix ?

Comme toujours, il n’y a pas de règles claires à ce sujet. Cela dépend vraiment de plusieurs facteurs. Voulez-vous créer une seule application ou plusieurs applications ? Est-elle très complexe (hors ligne, intégration de dispositif, etc.) ou doit-elle supporter un processus « simple » ? Comment le déploiement et la sécurité sont-ils organisés ? Etc.

Dans le graphique ci-dessous, nous avons essayé de représenter les solutions que nous mettons en œuvre.

Étant donné que nous avons de l’expérience avec plusieurs outils et que nous connaissons bien le marché, vous pouvez compter sur nos conseils si vous envisagez de déployer des applications mobiles.

Par conséquent, si vous avez l’intention de développer des applications mobiles, n’hésitez pas à nous contacter.

Jack van den Brink